La marque implantée en Italie célèbre l’anniversaire de son modèle Shadow 6000 et l’avènement d’un running thérapeutique et clanique.
La basket de running et sa culture de course à pied traversent aujourd’hui les âges, les générations et les classes sociales. Ce soulier a opéré un voyage depuis la performance pure et les besoins sportifs vers un port quotidien et pour tous·tes, autant pour le bureau que le sport personnel. Un usage qu’a remarqué avec justesse Saucony qui célèbre aujourd’hui les 30 ans de sa basket bestseller, la Shadow 6000. Un soulier qui rappelle l’hybridation entre performance et lifestyle, allure et fonctionnalité.
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Avec le Covid-19 et les confinements, le sport et notamment la course à pied ont été, plus que jamais, plébiscités. Un besoin d’évasion qui a touché des sphères de plus en plus larges. Nous avons discuté de sneakers avec Fabio Timbosi, le chief marketing officer et Andrea Robb, le vice président et général manager de Saucony.
Quel impact le Covid a-t-il eu sur notre rapport au sport ?
Andrea Robb – Avec la fermeture des salles de sport et des piscines, beaucoup de personnes ont dû faire face à l’arrêt du monde du fitness, mais aussi à l’arrivée de cours en distanciel. De façon pragmatique, on est allé chercher une autre performance, plus naturelle, plus ancienne, et par la même occasion, une autre forme de dépassement de soi.
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Comment la mouvance fitgen et l’esthétisation du sport et du sportwear ont-elles changé votre rapport au vêtement et aux baskets ?
Andrea Robb : La recherche esthétique est plus poussée, la tenue est pensée pour soi autant que pour sa diffusion dans une communauté de sportif·ves.
Le sport est devenu une échappatoire pendant le confinement – quel est le rôle de la course désormais ?
Fabio Timbosi : Depuis le confinement, la notion de sport a changé. C’est davantage une activité qu’une forme de compétition pure et dure. Surtout, le sport – et la course notamment, sont vus comme une manière de se transformer. Ils invitent au changement, à la reconnexion à soi, et ils ont une dimension anti-stress et anti-angoisse. C’est thérapeutique à tous niveaux. On peut courir avec son partenaire, avec ses proches : le sport est une reconnexion à son corps, à son psyché et à ceux que l’on aime. Courir suit ce que Saucony défend : une démarche inclusive, sociale, qui fédère et réunit, et ceci le plus démocratiquement possible.
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