City of hopeScénariste chevronné et cinéaste à la filmographie éclectique, John Sayles continue de tracer son singulier sillon dans le paysage du cinéma américain, alliant l’exigence des sujets et la fidélité à un engagement politique à un classicisme formel qui en fait à la fois le prix et la limite. City of hope appartient à […]
City of hope
Scénariste chevronné et cinéaste à la filmographie éclectique, John Sayles continue de tracer son singulier sillon dans le paysage du cinéma américain, alliant l’exigence des sujets et la fidélité à un engagement politique à un classicisme formel qui en fait à la fois le prix et la limite. City of hope appartient à sa meilleure veine, celle des films unanimistes explorant d’un regard intelligent et nuancé les clivages d’une communauté, ici une ville du New Jersey en proie à la fièvre électorale, à la corruption politique et aux tensions raciales. C’est modeste, tenu et convaincant. Quand distribuera-t-on enfin ici Matewan, le chef-d’œuvre de Sayles, évocation bolchévico-fordienne d’une grève et de sa sauvage répression en Virginie occidentale au début des années 20 ?
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