Alors qu’on pensait le vieux débat fond/forme caduc, Lars von Trier le réveille film après film. En 1991, il lançait un pavé dans la mare en déclarant : « L’univers de la Seconde Guerre mondiale est le décor idéal pour les films, les rêves et les cauchemars. » Si la virtuosité du cinéaste est ici manifeste dans […]
Alors qu’on pensait le vieux débat fond/forme caduc, Lars von Trier le réveille film après film. En 1991, il lançait un pavé dans la mare en déclarant : « L’univers de la Seconde Guerre mondiale est le décor idéal pour les films, les rêves et les cauchemars. » Si la virtuosité du cinéaste est ici manifeste dans une conjugaison incandescente d’innovations technologiques et de scènes dignes de Méliès, son propos est beaucoup plus confus, mêlant dans un salmigondis opaque l’Allemagne de l’après-guerre, l’Europe, le chaos, les zones sombres du psychisme humain… Si les variations sur le thriller et le mélodrame sont certes brillantes, elles ne génèrent guère d’émotion. A voir cependant pour mieux appréhender une œuvre complexe.
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