Les « écrivains » du PAF en prennent pour leur grade ces temps-ci. Après PPDA accusé de plagiat, Michel Drucker vient de se faire condamner par la cour d’appel de Paris à verser 40 000 euros à l’écrivaine camerounaise Calixthe Beyala, pour n’avoir pas rémunéré l’écrivaine qui, en 2006, avait écrit un livre à sa place, […]
Les « écrivains » du PAF en prennent pour leur grade ces temps-ci. Après PPDA accusé de plagiat, Michel Drucker vient de se faire condamner par la cour d’appel de Paris à verser 40 000 euros à l’écrivaine camerounaise Calixthe Beyala, pour n’avoir pas rémunéré l’écrivaine qui, en 2006, avait écrit un livre à sa place, selon un arrêt rendu mercredi.
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Histoire palpitante, donc, qui commence en juin 2005. Les éditions Albin Michel et Michel Drucker concluent un contrat de commande pour un livre d’entretien entre le présentateur télé et Régis Debray (LE nouveau couvert du Goncourt).
Alors que l’ouvrage n’est pas publié, Mme Beyala affirme que c’est elle qui avait rédigé les réponses aux douze questions posées par Régis Debray à l’animateur. Et de quel droit Messieurs-dames? Drucker et Beyala fricotaient à l’époque, avouait-elle devant la justice. Son compagnon lui avait alors promis 200 000 euros (pour douze questions, oui) qu’elle n’a jamais reçus. Voilà ce qu’elle en disait en 2007.
http://www.dailymotion.com/video/x3icir
Déboutée en juillet 2009 et même condamnée (à un euro symbolique) pour procédure abusive, la cour d’appel lui donne aujourd’hui raison en estimant que Mme Beyala avait bien « oeuvré à la composition du manuscrit ». Et bim, 40 000 euros en poche.
Pas mal pour celle qui avait été elle-même jugée et condamnée en 1996 pour son roman Le Petit Prince de Belleville pour « contrefaçon partielle » du livre de Howard Butten Quand j’avais cinq ans, je m’ai tué. Plagiat, contrefaçon, nègres non rémunérés … A quand une appellation d’origine contrôlée?
Margaux Opinel
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