Une sélection de spectacles à ne pas manquer ce mois-ci.
Un théâtre qui renaît, un festival musical écolo, une chorégraphie pour dessiner un “être magique”, un week-end qui mêle sports et arts et un hommage au grand metteur en scène Jean-Pierre Vincent. De Paris à Strasbourg, voici une nouvelle sélection d’événements à ne pas rater !
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Inauguration de Théâtre Ouvert, centre national des dramaturgies contemporaines
On s’en souvient. Théâtre Ouvert a dû quitter son lieu d’origine, cité Véron, ouvert en 1981 par Micheline et Lucien Attoun et dirigé depuis 2014 par Caroline Marcilhac. Son installation au 159 avenue Gambetta (anciennement TEP, puis Tarmac) est inaugurée ce 15 septembre. À 18 h, Laurent Poitrenaux propose avec Florilège, une histoire subjective de Théâtre Ouvert, sous la forme d’une performance déambulatoire. À 19 h, l’inauguration officielle avec Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, et Anne Hidalgo, maire de Paris. À 20 h 30, la première parisienne Des territoires (Nous sifflerons la Marseillaise…) de Baptiste Amann, présentée au dernier Festival d’Avignon. Sa trilogie est programmée au théâtre parisien jusqu’au 25 septembre.
Festival Musica
Avec une édition marquée par la prise en compte des enjeux environnementaux au sein de la création musicale, le Festival Musica démarre le 16 septembre à Strasbourg et se déploie jusqu’au 10 octobre dans divers lieux, du théâtre du Maillon au théâtre national de Strasbourg, de la friche des Halles Citadelle au quartier du port du Rhin.
En ouverture, deux formations américaines : Roomful of Teeth – “hybridation entre tradition classique, musiques populaires et techniques vocales du monde” – et Horse Lords – “groupe inclassable, entre post-rock et musique répétitive”. Le lendemain, suit une performance immersive et interactive de 35 heures, Asterim d’Alexander Schubert, conçue “au sein d’un étrange sanctuaire, vacillant constamment entre hyperréalisme et virtualité, où se côtoient éléments naturels et artificiels, musicien·nes et performeur·euses, ainsi qu’une intelligence artificielle maîtresse du rituel”.
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Une programmation dense et riche en surprises, dont Vox Naturae de Murray Schafer, considéré comme pionnier de l’écologie en musique, ou Tumik, une improvisation documentaire de Philippe Le Goff, inlassable arpenteur du Grand Nord canadien. Sans oublier Mini Musica, des spectacles pour jeune public à voir le week-end.
Siguifin, chorégraphie Amala Dianor
La programmation des spectacles vivants au palais de la Porte dorée, musée national de l’histoire de l’immigration, démarre le 16 septembre avec la nouvelle création d’Amala Dianor, Siguifin (qui signifie “monstre magique“ en bambara). L’artiste a invité trois chorégraphes à composer avec lui ce “cadavre exquis gestuel” : Naomi Fall, Ladji Koné et Alioune Diagne. “La texture de danses de chacun sera le pont entre ces travaux, indique le chorégraphe. À partir du brassage des gestuelles, issu du travail en résidences de création, je vais tisser un fil rouge, une toile qui relie et respecte les trois propositions chorégraphiques pour sculpter cet être magique. Je m’intéresserai à ces jeunes artistes, porté par cette question : quel est leur présent, quel futur construisent-ils ensemble en dialogue avec le monde ?” Jusqu’au 17 septembre.
Chaillot Expérience
Les 18 et 19 septembre, Rachid Ouramdane, directeur du théâtre de Chaillot, invite une quarantaine d’artistes à investir les lieux, à l’intérieur du palais du Trocadéro comme à l’extérieur, à l’occasion du lancement de l’Olympiade culturelle (une initiative conjointe du comité d’organisation des Jeux Olympiques et du ministère de la Culture). D’où la thématique, commune avec les sports, de la limite corporelle et du dépassement de soi, portée par les artistes. Le highliner Nathan Paulin, interprète de la dernière création de Rachid Ouramdane, traversera, par exemple, les 670 mètres qui séparent la tour Eiffel du théâtre de Chaillot sur un fil.
À voir également : trois pièces de la chorégraphe Nacera Belaza, les acrobates de Compagnie XY, le concert de Malik Djoudi, une installation vidéo du chorégraphe Faustin Linyekula, Radio live – La Relève d’Aurélie Charon et Amélie Bonnin, la balade sensorielle imaginée par la chorégraphe Johanna Faye et le concert de NSDOS qui expérimente en live électro et art digital.
Hommage à Jean-Pierre Vincent
Le lundi 20 septembre, le théâtre national de Strasbourg organise une soirée en hommage à Jean-Pierre Vincent, disparu en décembre 2020, et qui en fut le directeur de 1975 à 1983. Une soirée memento mori pour entendre, lire, ou voir des textes, captations, enregistrements sonores incarnant les souvenirs collectés pour la circonstance.
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