Conservant l’esprit initial de la première mouture de 1997, “Diablo II: Resurrected” réussit le mariage de la nostalgie et des nouvelles technologies.
Les premiers signes remontent à l’été 2019 quand Doom 1 et 2, vestiges d’une époque vidéoludique révolue, sont apparus sans crier gare sur les machines à jouer d’aujourd’hui. Bis repetita en août dernier avec le retour d’un autre jeu – mythique – de tir en vue subjective des années 1990, et du même studio id Software : Quake. On pourrait ajouter à la liste World of Warcraft Classic, conçu pour remettre le jeu de rôle en ligne dans l’état où il était avant sa première extension de 2007. Pour le pratiquer comme au “bon vieux temps” en somme.
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Promis en tous points fidèle au jeu de rôle (de type Hack and Slash) de 1997, Diablo II: Resurrected appartient à cette famille de remastérisations particulière car constituée de jeux dont chaque nouvelle version, plus moderne et aboutie, semblait destinée à rendre la précédente caduque et à la remplacer, voire à l’effacer, contrairement par exemple à un nouveau Mario, Uncharted ou un Final Fantasy davantage pensés comme des œuvres autonomes que comme les nouvelles étapes d’un work in progress.
https://www.youtube.com/watch?v=iKUifA2XVaY
S’il se teinte de nostalgie, le projet de Diablo II: Resurrected n’est pourtant pas exactement de revenir en arrière mais, plutôt, de nous inviter dans un temps hybride où les préceptes ludiques d’hier se marieraient avec les technologies actuelles. Alors qu’en coulisses se poursuit le développement de Diablo IV, et aussi discutable soit-il, cet exercice de style a quelque chose de fascinant.
Diablo II: Resurrected (Blizzard Entertainment), sur PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series X/S, Windows et Nintendo Switch. Environ 40€.
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