EVIL DEAD Le premier film fauché du réalisateur de Spider-Man : un grand 8 gore.Tourné en 16 mm, Evil Dead est vite devenu un objet de culte ainsi qu’une entreprise très rentable, lançant la carrière d’un bon cinéaste et générant deux suites.Cette réédition en copie restaurée va ravir les nostalgiques et plaire aux kids qui […]
EVIL DEAD
Le premier film fauché du réalisateur de Spider-Man : un grand 8 gore.
Tourné en 16 mm, Evil Dead est vite devenu un objet de culte ainsi qu’une entreprise très rentable, lançant la carrière d’un bon cinéaste et générant deux suites.Cette réédition en copie restaurée va ravir les nostalgiques et plaire aux kids qui doivent se contenter des actuels sous-produits d’un genre en récession. L’histoire est simple : des vacanciers libèrent une force maléfique qui va posséder les corps et les âmes des jeunes gens, tour à tour transformés en monstres. Le dernier survivant devra démembrer ses anciens amis. Sam Raimi a 22 ans lorsqu’il réalise Evil Dead avec une équipe entièrement composée de non-professionnels. Comme la plupart des films amateurs, le tournage se déroule sur trois ans, dans des conditions épuisantes en raison de l’étroitesse du budget. Même s’il profite de la mode des films gore à l’orée des années 80, Evil Dead marque un tournant dans l’histoire du cinéma fantastique. Il procède à une surenchère dans la cadence des scènes de terreur, poussant plus loin l’intensité et la violence de films comme Massacre à la tronçonneuse ou encore La colline a des yeux qui fonctionnaient avant tout sur l’attente et sur le hors-champ. Evil Dead, par son rythme infernal, sa caméra virevoltante et son déluge de sang, ressemble davantage à un tour de grand 8. L’humour potache et mal élevé qui traverse le film, loin d’édulcorer sa violence, participe à l’hystérie de l’ensemble. Cette rage destructrice fait penser à Tex Avery et, surtout, aux Trois Stooges, comiques experts en méchanceté dont Sam Raimi revendique l’influence.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}