Une somme inégalée, d’une grande authenticité, sur la condition paysanne au XIXe siècle en Italie. L’Arbre aux sabots pose un regard documenté, presque naturaliste, sur la vie au jour le jour dans une ferme lombarde entre l’automne 1897 et l’été 1898. Le film fut tourné sur une année en décors et éclairages naturels, avec des […]
Une somme inégalée, d’une grande authenticité, sur la condition paysanne au XIXe siècle en Italie.
L’Arbre aux sabots pose un regard documenté, presque naturaliste, sur la vie au jour le jour dans une ferme lombarde entre l’automne 1897 et l’été 1898. Le film fut tourné sur une année en décors et éclairages naturels, avec des autochtones non professionnels s’exprimant en dialecte, par un cinéaste féru de culture rurale. Olmi en restitue les multiples facettes (travail, famille, religion) sans se soucier de dénoncer une quelconque « aliénation du monde paysan »… Quoique la lutte des classes soit tout de même présente à l’arrière-plan, car ce qui structure avant tout cette communauté, c’est la figure du propriétaire terrien, qui plane comme une menace au-dessus des uns et des autres. Au lieu d’un scénario linéaire, d’une intrigue dramatique, le film tisse une tapisserie de saynètes, une galerie de personnages colorés. Et en filigrane de tout cela, l’omniprésence de la religion catholique, péché mignon du cinéaste.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}