S’il y en a qu’on ne pourra suspecter de ne pas connaître leur rock sur le bout des doigts, c’est bien eux. Avant de devenir la moitié de MSTRKRFT (à prononcer mastercraft , du mot qu’ils ont donc privé de ses voyelles), Jesse F. Keeler tenait la basse de Death From Above 1979 aux côtés […]
S’il y en a qu’on ne pourra suspecter de ne pas connaître leur rock sur le bout des doigts, c’est bien eux. Avant de devenir la moitié de MSTRKRFT (à prononcer mastercraft , du mot qu’ils ont donc privé de ses voyelles), Jesse F. Keeler tenait la basse de Death From Above 1979 aux côtés du chanteur et batteur Sebastien Grainger.
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Avec leur producteur Al-P, Jesse F. Keeler avait déjà monté en parallèle MSTRKRFT qui s’était attelé à remixer quelques morceaux de Death From Above 1979 à la sauce techno destroy. Ce qui précipita la fin de son premier groupe et signa l’acte de naissance de son second duo pour une nouvelle ère électronique. Confirmation dès les premiers singles, Easy Love et Work on You, deux salves de 2006 qui allaient saloper les plates-bandes des Daft Punk sans leur demander d’autorisation. Mais pas seulement, car ce sont trente années de gimmicks efficaces que MSTRKRFT pille sans sourciller, entre montées d’acid, giclées de synthés et disco métallique. Les voix passées dans un vocoder sont d’irrésistibles appels à rejoindre un dance-floor pilonné par des beats impitoyables que l’on sent chirurgicalement travaillés par un ancien batteur.
Les puristes rock auront beau hurler au retournement de veste et les indépendantistes de la techno crier au retour de la house filtrée, la haute teneur énergétique de ce vrai album ? autre gageure difficile du genre ? va nous réchauffer pour encore de bons mois.
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