Le comédien confirme dans “Serre-moi fort” de Mathieu Amalric tous les espoirs portés en lui.
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Dans le crépusculaire Serre-moi fort de Mathieu Amalric, Arieh Worthalter joue un mari et père au bord de la rupture amoureuse. Depuis sa révélation dans Girl de Lukas Dhon, en papa d’une infinie douceur, l’acteur belge, devenu l’un des plus beaux visages du cinéma d’auteur d’aujourd’hui, a comme réactualisé une certaine image du masculin, tirée vers la tendresse.
Ce voyageur et polyglotte – “à l’âge de 15 ans, je parlais déjà quatre langues. Je suis un melting-pot foutoire, un bordel de plein de trucs” –, élevé dans une famille multiculturelle, garde cette modestie qui lui permet d’accepter avec la même curiosité les seconds et les premiers rôles.
“Cette année, je laisse toute la place pour la musique”
Arieh Warthalter est aussi musicien et prépare son premier album pour une sortie espérée en 2022 : “Cette année, je laisse toute la place pour la musique à part quelques jours dans le prochain film de Lukas Dhont.” Il se dit timide et rêve de tourner avec Aki Kaurismäki. Mais avant ça, c’est chez Cédric Kahn qu’on le retrouvera l’année prochaine.
Serre-moi fort de Mathieu Amalric, avec Arieh Worthalter, Vicky Krieps, Vincent Lacoste (Fr., 2021, 1 h 37). En salle le 8 septembre
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