Le géant Facebook a convoqué, ce lundi en fin de journée, les médias à une conférence de presse mystère. D’après les spécialistes, il devrait annoncer le lancement de sa propre messagerie électronique, s’attaquant à son concurrent direct : Google.
Nouveau round dans la bataille qui oppose Facebook à Google. Après le blocage de données par le moteur de recherche, le réseau social s’apprête à lancer sa propre messagerie électronique et chasser directement sur les terres de son rival.
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Le projet, modestement intitulé Titan était attendu depuis plusieurs mois et concurrencera directement les trois géants du courriel : hotmail (361,7 millions d’utilisateurs), yahoo (273,1 millions) et gmail (193,3 millions).
Les membres du réseau social pourront désormais bénéficier d’une adresse @facebook.com (ou @fb.com) qui permettra d’envoyer des mails vers toutes les boites de réception.
Une innovation déterminante pour l’entreprise de Mark Zuckerberg : grâce à ce dispositif ses 500 millions d’utilisateurs n’auront plus besoin de se connecter à une autre plate-forme pour envoyer leur courriers électroniques.
Ce nouveau service assure donc au site de socialisation de conserver son hégémonie sur la toile (aujourd’hui il est plus consulté que Google).
En attendant l’annonce officielle, la firme s’est montrée plutôt avare de détails concernant le projet. D’après le New York Times, qui cite un proche de Facebook, la messagerie ne fonctionnera pas de façon indépendante et sera intégrée dans le réseau social, une inscription préalable sera donc nécessaire pour utiliser la boite mail.
Le site dispose déjà d’un service de messagerie interne, pour l’instant assez limité. Il ne permet pas de contacter une personne non inscrite sur le site et la gestion des pièces jointes reste rudimentaire.
La semaine dernière, Facebook n’avait pas répondu à l’attaque de Google, (tout en mettant en place une parade pour contourner son blocage de données). Cette nouvelle annonce a donc tout d’une revanche pour le réseau social. D’ailleurs, d’après TechCrunch, site internet spécialisé dans les nouvelles technologies, les ingénieurs de Facebook, appellent cette offre «gmail killer». Plutôt explicite non ?
Cette rivalité franchit même les barrières du web et se retrouve dans l’organisation interne des deux entreprises. Selon le Wall Street journal, le moteur de recherche a augmenté ses 23 000 salariés de 10% pour éviter leur départ, notamment chez son principal concurrent.
Cette même publication révèle que 10% des employés du site de socialisation sont des anciens de Google. Blocage des donnés, débauchage, concurrence : la saga des géants de l’internet ne fait que commencer…
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