ELLE S’APPELAIT SCORPIONUn chef-d’œuvre rare dumanga pop et érotique 70’s.Elle s’appelait Scorpion s’appelle en fait Joshu Sasori : dai 41 zakkyobo. Traduction littérale : “Prisonnière Sasori : la cellule n°41”. Disponible en DVD américain et découvert en Occident au gré des passages à la Cinémathèque et dans les festivals, le film de Shunya Ito est […]
ELLE S’APPELAIT SCORPION
Un chef-d’œuvre rare du
manga pop et érotique 70’s.
Elle s’appelait Scorpion s’appelle en fait Joshu Sasori : dai 41 zakkyobo. Traduction littérale : « Prisonnière Sasori : la cellule n°41 ». Disponible en DVD américain et découvert en Occident au gré des passages à la Cinémathèque et dans les festivals, le film de Shunya Ito est exemplaire de l’esthétisme pop des nombreuses adaptations cinématographiques dont firent l’objet les mangas érotiques et violents des années 60 et 70. Elle s’appelait Scorpion est le deuxième épisode (le meilleur) d’une série dont l’héroïne est Sasori (la fascinante Meiko Kaji), une jeune femme muette. Surnommée « Scorpion » en raison de ses agressions fulgurantes elle saute au visage du directeur de la prison pour l’éborgner , Sasori, tout comme ses compagnes de cellule, subit tortures, viol et humiliations de la part de gardiens ignobles. Elle finit par tuer ses geôliers et s’évade avec d’autres détenues. Au terme d’un long périple dans un paysage désolé, prétexte à des visions apocalyptiques ponctuées d’épisodes sanglants, Sasori vengera en plein cœur de Tokyo les fuyardes assassinées par la police. La production japonaise n’a jamais été avare en séries B plus ou moins luxueuses flattant les instincts sadiques du public, mais aucun autre film d’exploitation nippon n’a atteint un tel niveau de beauté visuelle. La splendeur triviale et le lyrisme sauvage de ce venimeux Scorpion risquent d’en traumatiser plus d’un. Immanquable !
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