Dans la famille folk-rock électrique et psychédélique, on connaissait les fabuleux Espers, auteurs de deux albums psychotropes parfaitement éthérés. Il faut à présent compter avec Fern Knight, cousins léthargiques d’Espers ? dont Greg Weeks, venu ici poser ses lignes de guitares légèrement saturées et ondulantes qui rehaussent génialement l’ensemble de l’album. Fern Knight incorpore dans […]
Dans la famille folk-rock électrique et psychédélique, on connaissait les fabuleux Espers, auteurs de deux albums psychotropes parfaitement éthérés. Il faut à présent compter avec Fern Knight, cousins léthargiques d’Espers ? dont Greg Weeks, venu ici poser ses lignes de guitares légèrement saturées et ondulantes qui rehaussent génialement l’ensemble de l’album. Fern Knight incorpore dans son mélange quasiment transgenre une flopée de traditions et d’instruments : la harpe et l’harmonium chatouillent des synthés analogiques, l’accordéon et le triangle ondulent sous les effets électriques.
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Surtout, la voix de Margie Wienk, compositrice principale du groupe, hante tout l’album. Cette chanteuse qui aurait sans doute aimé vivre dans un château écossais ou irlandais empli de fées, de fantômes et de harpes magiques, parvient à communiquer une sorte de langueur froide, de paresse illuminée. Il y a là comme une alchimie noire et vénéneuse qui transporte dans le temps, évoque les groupes anglais seventies Trees ou Fairport Convention et terrasse toute velléité de modernité, toute tentative d’aller trop vite. Idéal pour ralentir le temps qui passe.
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