THE PALM BEACH STORY (REPRISE)
de Preston Sturges
avec Claudette Colbert, Joel McCrea, Mary Astor
(E.
-U., 1h28, 1942)
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Une comédie loufoque et irrésistible d’un des maîtres
du genre, injustement méconnu.
Quoi de neuf dans la comédie du remariage ? A la
recherche de la fortune, une femme se met à courir
et entraîne le monde à sa suite. Suivant le principe
de l’agrégation déchaînée, un groupe aviné de fans
de ball-trap, un wagon, un milliardaire timoré et sa
soeur extravertie, des robes de soirée scintillantes,
des diamants très coûteux lui emboîteront le pas
en une folle course-poursuite dont l’allant vigoureux
autorise cependant les à-côtés excentriques, tels ces
seconds rôles masculins ahuris qui tentent plus ou
moins désespérément de suivre le rythme. Comment
couper court à la course ? Seul un homme ne jouant
pas le jeu en sera capable. Il sera donc désargenté
et lent, et aura les traits distraitement majestueux
de Joel McCrea, acteur de prédilection de Sturges.
Le moteur pétaradant du film est Claudette Colbert,
la géniale femme-pékinois de la comédie américaine,
accompagnée de la méconnue Mary Astor dont
le physique respectable à la Jacqueline Maillan
autorise toutes les saillies.
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