New Delhi, de nos jours. La belle Pallavi étudie le chant et la musique sacrés avec sa diva de mère sans parvenir à égaler sa sensibilité. La vieille dame meurt. Pallavi en perd sa voix. Elle part à la recherche d’un vieux maître de chant, convaincue que lui seul pourra lui indiquer la voie… Premier […]
New Delhi, de nos jours. La belle Pallavi étudie le chant et la musique sacrés avec sa diva de mère sans parvenir à égaler sa sensibilité. La vieille dame meurt. Pallavi en perd sa voix. Elle part à la recherche d’un vieux maître de chant, convaincue que lui seul pourra lui indiquer la voie… Premier long métrage du cinéaste indien Rajan Khosa, La Danse du vent s’étire en longueur dans le mauvais sens du terme. Au lieu de faire durer les moments vides et de nous laisser profiter de leur beauté réaliste, il préfère accumuler les scènes brèves qui s’empêtrent dans les poncifs psychologiques du cinéma le plus courant. Il y a ennui et ennui. Celui dégagé par La Danse du vent est trop souvent infructueux. Alors que l’ennui est l’un des sentiments les plus rares et les plus riches que le cinéma puisse procurer (Hitchcock, Rossellini, Ozu… tous les grands cinéastes en sont passés maîtres). Ici, tout mot est de trop, même quand il est écrit : quand Pallavi finit par rencontrer le vieux maître tant recherché, il se contente de lui écrire sur un bout de papier des maximes qui correspondent trop aux clichés qu’un occidental peut se faire de l’Inde… Le vent, lui, se tait.
Jean-Baptiste Morain
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