Les raisons de la présence d’Elodie Bouchez, qu’on croyait plus avisée, dans ce mélo néocolonial ? Certainement pas celles du cœur. Alors quoi ? La course au cacheton, l’envie de passer des vacances en Inde aux frais de la princesse ? En tout cas, voilà un navet à marquer d’une pierre noire dans sa jeune […]
Les raisons de la présence d’Elodie Bouchez, qu’on croyait plus avisée, dans ce mélo néocolonial ? Certainement pas celles du cœur. Alors quoi ? La course au cacheton, l’envie de passer des vacances en Inde aux frais de la princesse ? En tout cas, voilà un navet à marquer d’une pierre noire dans sa jeune filmographie. On nomme ça aimablement un europudding, c’est-à-dire un produit sans identité auquel ont participé Français, Suisses et Allemands. Résultat : un piteux succédané des drames exotiques hollywoodiens des années 50. Tous les ingrédients sont là : une mission protestante au fin fond de l’Inde en 1912, un missionnaire idéaliste et bourru, une bourgeoise en rupture de ban qui prend fait et cause pour les pauvres indigènes. Ajoutez une torride amourette et vous obtenez une fresque cucul à l’usage des téléspectateurs cacochymes du dimanche soir. Le mélodrame demande de l’excès, des personnages pétris de contradictions, une mise en scène audacieuse. Ici on n’a même pas droit au luxe décoratif des superproductions ; juste à quelques stéréotypes plaqués sur un décor Pier Import.
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