Dix ans après son premier single, le chanteur français sort enfin son second album, largement inspiré par Taxi Girl.
De cette scène hexagonale documentée par Hedi Slimane au cours des années 2010, Marc Desse n’est pas le plus prolifique, mais le rock sombre et romantique de Nuit noire, son premier essai paru en 2014, avait marqué le styliste français. Il l’avait même immortalisé, avec lunettes noires et Perfecto de rigueur, sur la pochette du maxi Griffith Park, l’année suivante.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Retrouvailles
Après une tentative artistique avortée avec Frédéric Lo (l’arrangeur et producteur du Crèvecœur de Daniel Darc), dont il subsiste une seule composition à quatre mains (Si tu veux), le chanteur franco-espagnol retrouve le multi-instrumentiste Gaël Étienne (Lescop, Requin Chagrin) pour réaliser ce second album qui, malheureusement, n’a pas trouvé l’oreille attentive d’un label alerte.
>> À lire aussi : Le BB Brunes Adrien Gallo convainc à nouveau en solo
Achevé depuis des mois sinon une paire d’années, ce disque éponyme continue de tracer un sillon à la Taxi Girl, particulièrement prégnant sur Paris je t’aime (le miroir inversé de Paris du groupe de Mirwais, une déclaration d’amour écrite après les attentats de 2015) et Je ne pars pas sans amour (la suite possible de Pars sans te retourner de Daniel Darc). S’il ne renonce pas à quelques incursions synthétiques (Les Étoiles, parfait exercice de style neworderien en français), Marc Desse aurait pu dérouler autrement son album, pour rendre grâce à cette poignée de chansons entêtantes qui méritent autant une exposition radiophonique que scénique.
Marc Desse (MD/Idol). Sortie le 18 juin.
{"type":"Banniere-Basse"}