Ce troisième volume d’une série sans failles se tourne vers l’exotisme en confiant au duo Patrick Forge (Talkin’ Loud)-Christian Franck le soin d’ouvrir le feu avec une reprise du Brésilien Edu Lobo : un Ponteio gracieux et groovant qui aurait été plus à l’aise sur la compilation Rebirth of cool qu’ici. Car l’orientation jazzy-funky-deep reprend […]
Ce troisième volume d’une série sans failles se tourne vers l’exotisme en confiant au duo Patrick Forge (Talkin’ Loud)-Christian Franck le soin d’ouvrir le feu avec une reprise du Brésilien Edu Lobo : un Ponteio gracieux et groovant qui aurait été plus à l’aise sur la compilation Rebirth of cool qu’ici. Car l’orientation jazzy-funky-deep reprend vite le dessus avec les brillantes apparitions des omniprésents producteurs Kenny Dope-Louie Vega : crédités ici à quatre reprises sous différentes incarnations, dont Kenlou et sa bombe afro seventies War, ils s’occupent aussi en sous-main d’Incognito et du vétéran Lil’Louis dont le New dance beat de 1991 retrouve une nouvelle jeunesse. Le souffle court, on enchaîne avec I’m the baddest bitch, le hit de Norma Jean Bell réinventé sous les doigts d’or de Moody Man, le sautillant Hyperambient de Tokyo Offhore et l’énorme gag disco-funk Disco-tech, signé Kato. Enfin, le « bonus-surprise » obligé de toute sortie dance qui se respecte à l’heure actuelle : un second CD de 75 minutes, mixé par Phil Asher. Pas de quartier pour les semelles en papier mâché.
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