En s’attaquant à la vie d’Artemisia Gentileschi, première femme peintre de l’histoire, Agnès Merlet, remarquée il y a quatre ans pour Le Fils du requin, jouait gros : une fresque en costumes, un personnage féminin à la charge romanesque très forte. Fille d’un riche peintre coté pour ses portraits fades et apologétiques, Artemisia refuse l’atelier […]
En s’attaquant à la vie d’Artemisia Gentileschi, première femme peintre de l’histoire, Agnès Merlet, remarquée il y a quatre ans pour Le Fils du requin, jouait gros : une fresque en costumes, un personnage féminin à la charge romanesque très forte. Fille d’un riche peintre coté pour ses portraits fades et apologétiques, Artemisia refuse l’atelier et veut peindre des corps nus. Elle tombera dans les bras d’Agostino Tassi, un peintre ami de son père qui deviendra son enseignant et amant. Le film conte ces années d’apprentissage, l’éveil sexuel de la jeune fille et le procès pour viol dont Tassi fera l’objet procès qui constitue le meilleur moment du film. On aurait aimé aimer un film tourné dans l’un des plus beaux décors d’Italie, la Maremma toscane. Mais la mer houleuse et la nature indomptée, en phase avec les tourments intérieurs de notre jeune héroïne, ne suffisent pas à sauver un film qui, affligé d’une distribution internationale mal maîtrisée, manque cruellement de chair.
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