Kolya est le film typiquement inoffensif, visible par toute la famille. Il a pour décor le Prague de 1989, juste avant la Révolution de velours qui libéra le pays de l’occupation russe, et pour héros un Sean Connery tchèque, Louka, musicien réputé et grand amateur de chair féminine. Chassé de l’Orchestre philharmonique par la bureaucratie […]
Kolya est le film typiquement inoffensif, visible par toute la famille. Il a pour décor le Prague de 1989, juste avant la Révolution de velours qui libéra le pays de l’occupation russe, et pour héros un Sean Connery tchèque, Louka, musicien réputé et grand amateur de chair féminine. Chassé de l’Orchestre philharmonique par la bureaucratie communiste, il survit en accompagnant les enterrements au violoncelle. Les fins de mois toujours difficiles, il accepte un mariage blanc avec une jeune Russe et va se retrouver piégé. Car la mariée va émigrer en Allemagne et laisser derrière elle son petit garçon, Kolya. Louka va devoir se charger de l’enfant et après maintes tentatives pour s’en débarrasser, il finira bien sûr par s’y attacher. A la décharge de ce film, Jan Sverak évite de trop forcer sur le sentimentalisme, même si la larme à l’oeil est télécommandée. Le petit garçon est certes émouvant, mais à part ça, la mise en scène n’apporte rien de nouveau sous le ciel du septième art.
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