Ou les agences matrimoniales revues et corrigées par Mocky, qui comme à son habitude se contente d’exagérer l’absurdité d’une réalité qui l’est déjà. Moins inégale qu’on ne l’a dit, l’oeuvre de Mocky tient bien le coup, sauf depuis Ville à vendre (1991) où un net essoufflement est perceptible. Alliance cherche doigt plaira aux inconditionnels de […]
Ou les agences matrimoniales revues et corrigées par Mocky, qui comme à son habitude se contente d’exagérer l’absurdité d’une réalité qui l’est déjà. Moins inégale qu’on ne l’a dit, l’oeuvre de Mocky tient bien le coup, sauf depuis Ville à vendre (1991) où un net essoufflement est perceptible. Alliance cherche doigt plaira aux inconditionnels de Mocky : c’est son film le plus drôle depuis longtemps, malgré des saynètes d’intérêt variable et une verve un peu lourde. Les dialogues sont d’une grossièreté de bon aloi et la galerie de monstres toujours aussi surprenante. Certains pourront trouver ça ringard, d’autres se montrer plus indulgents et rire de bon coeur aux facéties du réalisateur. Si le cinéma de Mocky reste le même, ses échecs récents démontrent surtout à quel point la réussite de ses meilleurs films était tributaire de leurs interprètes. Le couple formé par Morel et Depardieu fonctionne bien, mais il a du mal à nous faire oublier Bourvil, Francis Blanche et les autres, auteurs au même titre que Mocky des géniales mascarades de ses débuts.
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