Après Le Chat botté sorti en février dernier, voici La Nounou, dernier chef-d’oeuvre d’animation du maître russe, accompagné de deux petits opus de dix minutes. Les trois films se passent pendant les fêtes de fin d’année et se retrouvent sous les thèmes communs de l’enfance et de l’incarnation. L’Arbre… est une petite merveille jouant sur […]
Après Le Chat botté sorti en février dernier, voici La Nounou, dernier chef-d’oeuvre d’animation du maître russe, accompagné de deux petits opus de dix minutes. Les trois films se passent pendant les fêtes de fin d’année et se retrouvent sous les thèmes communs de l’enfance et de l’incarnation. L’Arbre… est une petite merveille jouant sur la transparence des matières, la glace, le givre, la neige cotonneuse, les cocons vaporeux. Conte… met en scène une poupée et une oie mécanique cassées remisées à la cave, qui prendront vie la nuit de Noël au contact d’un enfant. La Nounou (25 mn) confirme la virtuosité de Garri Bardine. C’est la nuit de la Saint-Sylvestre, dans une maison aisée à l’atmosphère woodyallenienne. Le couple qui reçoit n’a qu’indifférence pour son petit garçon, qui va tromper sa tristesse en confectionnant au grenier une nounou attentionnée qui va s’animer. Sur les airs de Glenn Miller, Bardine convoque la comédie musicale américaine et Les Oiseaux d’Hitchcock.
L’Arbre aux lutins (1991), Conte du nouvel an (1984) & La Nounou (1997)
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