Patchwork branché, Le Ciel est à nous dose toutes les tendances mode du moment, à savoir le côté “polar décalé” à la Tarantino, les fringues années 70, la nostalgie infantile du trentenaire tendance Nounours, la BO pop… Sur fond d’histoire de dope et d’arnaque, le scénario est construit selon le principe du jeu de dominos, […]
Patchwork branché, Le Ciel est à nous dose toutes les tendances mode du moment, à savoir le côté « polar décalé » à la Tarantino, les fringues années 70, la nostalgie infantile du trentenaire tendance Nounours, la BO pop… Sur fond d’histoire de dope et d’arnaque, le scénario est construit selon le principe du jeu de dominos, les actions des uns se répercutant sur le destin des autres, entraînant les mises en relation et les confrontations des personnages. Plombé de dialogues laborieux supposés nous faire rire, qui retombent en fin de phrase tels de piteux soufflés, gonflé à la violence gratuite (flinguer, baiser ou se camer finit par s’équivaloir), on est dans une logique du « tout se vaut », du « second degré fourre-tout » où les actes sont vidés de leur sens. On a mal pour les acteurs (surtout Ecoffey, si fin d’habitude) qui se débattent dans des peaux caricaturales. La seule trouée lumineuse vient de Melvil Poupaud, dont la personnalité décalée réussit à exister malgré le film, en dehors du film.
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