Après avoir filmé les Blacks (Black micmac, carton), puis les Beurs (Raï, semi-flop), Thomas Gilou pose son regard bonasse sur les juifs du Sentier. Son scénario est plutôt efficace (sauf la partie amoureuse, faiblarde), les bons mots ne manquent pas : l’aspect comédie est donc plutôt réussi et les occasions de rire ne manquent pas. […]
Après avoir filmé les Blacks (Black micmac, carton), puis les Beurs (Raï, semi-flop), Thomas Gilou pose son regard bonasse sur les juifs du Sentier. Son scénario est plutôt efficace (sauf la partie amoureuse, faiblarde), les bons mots ne manquent pas : l’aspect comédie est donc plutôt réussi et les occasions de rire ne manquent pas. Mais on peut aussi bloquer sur une partie du casting très mode, directement importée du hit-parade des comiques télé. D’autant que là, ils ont mis le paquet, fonçant sur les boulevards que leur ouvraient leurs rôles. C’est dommage parce que cette surenchère sur l’air de « Tu vas voir comment je vais me le payer, le cousin Serge » fait basculer une partie du film dans une méchanceté un peu malaisante. Nul doute que les intentions de Thomas Gilou sont au-dessus de tout soupçon, mais ce slalom constant entre le premier et le deuxième degré fait malheureusement capoter certaines scènes. Le rapport au rire est évidemment subjectif et notre ligne rouge entre humour et lourdeur est ici souvent dépassée. On préférera rester sur l’impression de sympathie bonhomme émanant du personnage de Richard Anconina.
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