Cette première réalisation de Johnny Depp fut l’une des grosses gamelles du dernier Festival de Cannes. Pourtant, tout semblait se présenter sous les meilleurs auspices : un film d’acteur américain (voir Clint ou Sean), un sujet embrassant la culture et le mysticisme indien… Malheureusement, tout est raté. Brando fait son énième petit numéro recyclé d’Apocalypse […]
Cette première réalisation de Johnny Depp fut l’une des grosses gamelles du dernier Festival de Cannes. Pourtant, tout semblait se présenter sous les meilleurs auspices : un film d’acteur américain (voir Clint ou Sean), un sujet embrassant la culture et le mysticisme indien… Malheureusement, tout est raté. Brando fait son énième petit numéro recyclé d’Apocalypse now, l’opposition entre la pureté indienne et le monde corrompu des Blancs tourne vite au manichéisme et Johnny en Peau-Rouge (on voit les couches de maquillage) est à peu près aussi crédible que Géronimo en Président des Etats-Unis. L’imaginaire de Depp se réduit à une imagerie vaguement inspirée du Arizona dream dans lequel il jouait (décidément, l’ombre du commandeur Kustu plane sur cette colonne), mais le cinéaste n’arrive pas à insuffler vie et tension dans ce qui reste un décorum figé. Si l’on veut une belle rencontre entre Johnny Depp et les Indiens, on ira plutôt revoir le Dead man de Jarmusch.
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