Renouant avec d’anciennes amours (on a gardé de bons souvenirs de Cartouche), Philippe de Broca a cherché avec ses scénaristes Jérôme Tonnerre et Jean Cosmos à dépoussiérer le roman de Paul Féval. Et il y est arrivé : à tel point que son Bossu rappelle Alien 4, sorti il y a quelques semaines. En effet, […]
Renouant avec d’anciennes amours (on a gardé de bons souvenirs de Cartouche), Philippe de Broca a cherché avec ses scénaristes Jérôme Tonnerre et Jean Cosmos à dépoussiérer le roman de Paul Féval. Et il y est arrivé : à tel point que son Bossu rappelle Alien 4, sorti il y a quelques semaines. En effet, telles les bébêtes gluantes, le bossu met du temps à arriver (dernier tiers du film), provoque des dialogues genre « Il est là tout proche, je le sens…. » et s’avère, malgré sa difformité, plus humain que par exemple le méchant Gonzague. Le reste sonne tout aussi contemporain. Ça sniffe autant que dans les chiottes de certaines boîtes parisiennes. Alors qu’ils dorment ensemble, Nevers demande à Lagardère s’il a déjà essayé la sodomie. L’agiotage rue Quincampoix évoque de récentes dégringolades boursières. Et les scandales pédophiles remontent à la surface quand la jeune Aurore commence à taper dans l’oeil de son tuteur. Cet assaut d’actualité sert même les passages obligés tels que les scènes de combat. Bref, un divertissement correct servi par une troupe d’acteurs en forme.
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