Le coup classique de l’homme mûr qui fait tomber les nymphettes, d’autant plus aisément qu’il est prof de philo, nec plus ultra de la séduction depuis Noce blanche. Mais là, Berroyer joue un séducteur fuyant, don Juan malgré lui, qui cause plus qu’il ne consomme, à part une tartelette dans la scène franchement rohmérienne du […]
Le coup classique de l’homme mûr qui fait tomber les nymphettes, d’autant plus aisément qu’il est prof de philo, nec plus ultra de la séduction depuis Noce blanche. Mais là, Berroyer joue un séducteur fuyant, don Juan malgré lui, qui cause plus qu’il ne consomme, à part une tartelette dans la scène franchement rohmérienne du film, hilarante leçon de logique. Un film léger et disert sur le sentiment amoureux, dont le charme réside dans son côté brouillon, tintinesque. « Hergé avait une expression pour caractériser le développement de la fiction chez lui, note Bonitzer. Il disait « Ça se développe comme du lierre. » C’est un peu ça. »
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}