Dans le roman éponyme d’Henry James, l’héroïne, Isabelle Archer, était une rebelle. Il faudra beaucoup de sagacité au spectateur de l’adaptation ciné pour le deviner, tant Jane Campion la noie dans une esthétique fin de siècle tout ce qu’il y a de plus académique. Ni quelques cadrages de travers, ni la scène vaguement onirique dans […]
Dans le roman éponyme d’Henry James, l’héroïne, Isabelle Archer, était une rebelle. Il faudra beaucoup de sagacité au spectateur de l’adaptation ciné pour le deviner, tant Jane Campion la noie dans une esthétique fin de siècle tout ce qu’il y a de plus académique. Ni quelques cadrages de travers, ni la scène vaguement onirique dans la grotte, ni l’interminable fin au ralenti ne peuvent sauver l’entreprise. A force de simplifier la psychologie des personnages, Jane Campion a fini par vider son film de toute substance. Reste un bel écrin qui trouva quelques amateurs en son temps.
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