Voler en jetpack (ou « réacteur dorsal » en français, mais ça fait moins rêver) n’a longtemps été qu’un fantasme de fans de science-fiction. Un rêve qui pourrait pourtant devenir réalité grâce à l’arrivée du « Martin Jetpack ». La semaine dernière, la société néozélandaise Martin Aircraft a en effet mené avec succès son premier essai de vol télécommandé du réacteur dorsal. Harnaché à son jetpack, […]
Voler en jetpack (ou « réacteur dorsal » en français, mais ça fait moins rêver) n’a longtemps été qu’un fantasme de fans de science-fiction. Un rêve qui pourrait pourtant devenir réalité grâce à l’arrivée du « Martin Jetpack ».
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La semaine dernière, la société néozélandaise Martin Aircraft a en effet mené avec succès son premier essai de vol télécommandé du réacteur dorsal. Harnaché à son jetpack, c’est un mannequin qui a survolé la région du Canterbury, jusqu’à 1 500 mètres du sol. Dix minutes plus tard, la machine a déployé un parachute destiné à l’atterrissage.
La société espère pouvoir bientôt développer une production de masse de ce type de jetpacks, pouvant voler jusqu’à 100 km/h, avec une autonomie d’une demi heure. Et pas de problèmes pour refaire le plein: le jetpack utilise le même carburant que les voitures.
Secouristes et militaires devraient être les premiers à se procurer l’engin. Il devrait également être utilisé pour visiter des parcs d’attraction. Le premier jetpack pour le grand public pourrait arriver sur le marché d’ici un an et demi. Mais attention, ce petit joujou pour grands enfants n’est pas donné. Pour l’obtenir, il vous faudra débourser environ 70 000 euros. Et passer une licence de pilote.
Malgré ce prix élevé, selon Martin Jetpack, près de 2 500 personnes ont déjà passé commande. Il faut dire que le jetpack est depuis longtemps l’objet de tous les fantasmes, à commencer par ceux de nombre de cinéastes.
Le premier à avoir fait un recours massif au jetpack est probablement « Commando Cody: Sky marshall of the universe » (rien que ça!), une série américaine de 1953. Avec déjà quelques problèmes d’autonomie pour le jetpack, comme on le voit dans cet extrait.
Mais à tout seigneur tout honneur, c’est James Bond (Sean Connery!) qui a probablement le plus fait pour populariser le jetpack. Le rocketbelt (« ceinture fusée ») est bien l’un des premier sac-à-dos volant à être apparu sur les écrans dans « Thunderball » (1965).
Dans « Logan’s Run », de Michael Anderson, le 23e siècle, « monde du plaisir total », utilise le jetpack comme moyen de locomotion.
http://youtu.be/4WUUnc1M0TA
Le personnage de cinéma qui restera probablement le plus associé à son jetpack est le chasseur de prime Boba Fett, dans la saga « Star Wars ». S’il apparaît pour la première fois dans « l’Empire contre-attaque » avec son attirail, c’est dans la scène d’ouverture du « Retour du Jedi » (1983) que le jetpack fait son apparition la plus marquante.
http://youtu.be/-00tg4mRmaY
Probablement inspiré du précédent, en 1987, Arnold Schwartzenegger se fait poursuivre par un chasseur de primes cathodique équipé d’un jetpack dans « The Running Man », de Paul Michael Glaser, remake du « Prix du danger ». A noter que l’action se déroule en 2017…
Quelques années plus tard, en 1991, c’est tout un film qui lui est consacré. Le jetpack se fait très petit et maniable dans « The Rocketeer » de Joe Johnston, où Bill Campbell incarne un jeune pilote d’avant-guerre qui découvre par hasard cet engin futuriste.
http://youtu.be/zXIOYGWfGKg
Exemple récent d’utilisation du jetpack dans le cinéma, l’année dernière: « Iron Man », de Jon Favreau, avec un Robert Downey Jr qui peine à maîtriser sa nouvelle monture.
Autre héros au démarrage difficile, dans le jeu vidéo cette fois: Dark Void.
Laura Adolphe
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