On a découvert Edward Burns l’année dernière avec Les Frères McMullen, une comédie clichetonneuse sur les avatars d’une famille ricaine travaillée par ses origines irlandaises. Résultat : un grand succès commercial pour le garçon, intronisé du coup petite merveille du cinéma indépendant, capable, grâce à son registre consensuel, de rallier public et dollars. C’est donc […]
On a découvert Edward Burns l’année dernière avec Les Frères McMullen, une comédie clichetonneuse sur les avatars d’une famille ricaine travaillée par ses origines irlandaises. Résultat : un grand succès commercial pour le garçon, intronisé du coup petite merveille du cinéma indépendant, capable, grâce à son registre consensuel, de rallier public et dollars. C’est donc sans grande surprise que l’on retrouve dans She’s the one (traduit en France pour des raisons évidentes de marketing : Petits mensonges entre frères) les ingrédients lucrativement probants du premier opus. Soit les itinéraires entrecroisés de deux frangins truculents et de leur compagne. Le diagnostic se révèle aussi sévère que pour son premier film : tout renvoie à une collection de poncifs sur le cul et le cœur, baignant dans des volutes musicales pénibles et se finissant en hymne prévisible au bonheur d’être en couple. Produit dérivé et propret de Woody Allen, ce film pastiche l’économie de moyens et la spontanéité juvénile pour mieux enfoncer des portes ouvertes sur le vide.
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