Pour commencer l’année avec des étoiles plein les yeux, Arte programme mercredi 2 janvier une soirée en l’honneur de l’âge d’or hollywoodien. Un retour dans les années 1930 et dans une période qui a vu la naissance des premières stars du cinéma et du parlant dans les salles obscures. Pour ouvrir la soirée, la chaîne a choisi le film multi-oscarisé de Michel Hazanavicius The Artist, avec Jean Dujardin dans le rôle de George Valentin, une icône du cinéma muet qui, face à l’arrivée du parlant, va tomber dans une grave dépression alors que Pepi Miller (Bérénice Béjo), actrice montante qu’il a déjà croisée sur les plateaux de tournage, devient rapidement la nouvelle star de Hollywood.
La soirée se poursuit avec un documentaire inédit sur une autre icône du cinéma, bien réelle cette fois-ci : Douglas Fairbanks. Douglas Fairbanks, je suis une légende (53 min) dévoilera des archives inédites de la carrière de cet acteur maître dans les rôles de cape et d’épée dans les films muets, parmi lesquels Le Signe de Zorro, Les Trois Mousquetaires ou encore Le Voleur de Bagdad. Conté par Laurent Laffite, ce documentaire relatera également son amitié avec l’autre star de l’époque, Charlie Chaplin, comme sa romance avec Mary Pickford, la star de Coquette – avec lesquels Fairbanks fonde le studio United Artist le 5 février 1919, il y a 100 ans.
L’occasion avec ce documentaire de constater à quel point Fairbanks, oscar d’honneur en 1939, était en avance sur son temps. Au cours de sa carrière, « The King of Hollywood » lança la mode des super-héros, la pratique des story-boards pendant la préparation des films en même temps d’avoir créé l’Académie des oscars. L’une des toutes premières icônes du cinéma mondial à l’héritage encore bien ancré dans la culture populaire et dans la mémoire de ces enfants bercés par ses exploits lors des (nombreuses) rediffusions de ses plus grands classiques.