Entre Manuel Valls et la gauche radicale, c’est une longue histoire de désamour. En témoigne ce nouvel échange d’amabilités entre Alexis Corbière, bras droit de Jean-Luc Mélenchon, et l’ancien Premier ministre socialiste. « Vous parlez comme le Front national » Le ton monte à l'Assemblée nationale entre Alexis Corbière et Manuel Valls. pic.twitter.com/FMVJnTuxd5 — Brut FR (@brutofficiel) […]
Entre Manuel Valls et la gauche radicale, c’est une longue histoire de désamour. En témoigne ce nouvel échange d’amabilités entre Alexis Corbière, bras droit de Jean-Luc Mélenchon, et l’ancien Premier ministre socialiste.
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"Vous parlez comme le Front national"
Le ton monte à l'Assemblée nationale entre Alexis Corbière et Manuel Valls. pic.twitter.com/FMVJnTuxd5— Brut FR (@brutofficiel) September 28, 2017
Celui qui incarnait l’aile droite du PS n’a pas bougé d’un iota. A l’Assemblée nationale, les deux hommes se sont accrochés sur « l’islamo-gauchisme » supposé de la France Insoumise.
« Mais quel mépris »
« Nous, islamo-gauchistes ? Mais quel mépris. C’est d’ailleurs assez peu honorable que certains aient utilisé cette qualification contre nous, y compris vous, monsieur Valls. Oui, vous parlez comme le Front national », a déclaré le député de la France Insoumise au sein de l’hémicycle. La réponse de Manuel Valls, désormais député apparenté à la République En Marche (REM), n’a pas tardé. « Monsieur Corbière, je continuerai à dénoncer vos prises de position, vos alliances, [vos] liens avec les Indigènes de la République, (…) parce que précisément derrière cela, il y a l’islamisme radical et l’islam politique. (…) Nous sommes des adversaires sur ce sujet-là« , s’est-il défendu. Le parallèle fait par l’ex-locataire de Matignon entre le mouvement de Jean-Luc Mélenchon et l’islam radical peut paraître choquant, mais il n’en est pas à son coup d’essai.
Un combat de longue date
Lorsqu’il était aux responsabilités, en 2016, Manuel Valls avait en effet déjà exprimé sa défiance envers la gauche radicale et ses « capitulations intellectuelles« , ses « ambiguïtés avec les Indigènes de la République« . D’ailleurs, il n’avait pas non plus épargné son ex-camarade, Benoît Hamon, sur ces thématiques. « Il y a des ambiguïtés, il y a des risques d’accommodement [avec l’islam radical] de sa part. C’est un des débats que nous avons à gauche« , affirmait-il le 24 janvier dernier sur France Info. Visiblement, le sujet obsède toujours autant Manuel Valls. Quitte à chasser sur les terres de l’extrême-droite?
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