Imaginer un lieu de rencontres, d’échanges et de visibilité féministe, Comme Nous Brûlons l’a fait. Et n’est pas prêt de s’arrêter. Pour sa deuxième édition le festival met le paquet : lives, expositions, projections de films, conférences, performances, ateliers-débats (parfois non-mixtes)… Du 5 au 9 septembre, les collectifs de la Brigade du Stupre, RETARD, et Les Amours Alternatives s’installeront à La Station – Gare des Mines, au Garage Mu (Paris XVIIIe) et au cinéma Le Studio pour un événement haut en couleurs.
« Un espace safe »
Bonne surprise du début du Festival de Cannes, Rafiki (de Wanuri Kahiu) sera projeté en avant-première le mercredi 5 au Cinéma Le Studio, à Aubervilliers. Ayant fait l’objet d’une censure féroce dans son pays, le Kenya, le film dépeint les persécutions dont est victime la communauté LGBT. Une thématique qu’a voulu mettre en lumière Comme Nous Brûlons qui dans son manifeste explique s’adresser « aux personnes concernéeEs par les oppressions du système patriarcal et hétéronormatif, et à toute personne alliéE, désireuxSE de pratiquer en conscience l’expérience d’un espace safe ».
Côté scène, l’anglaise Astrid Gnosis, les quatre marseillaise de La Chasse, ou encore la pionière de la scène parisienne électro Gael Segalen se produiront en live. Mais aussi : Rross, Myss Keta, Bad Bad, Mlml, Bonnie, Aja, Countess Malaise… Et bien d’autres encore ! Et si jamais vous êtes toujours en vacances au soleil, pas d’inquiétude, les débats seront diffusés en live, puis podcastés via la radio StationStation.