Vendredi 13 novembre, Manuel Valls a dû être exfiltré en catastrophe de son domicile situé non-loin des bars pris pour cibles par un des commandos terroriste auteur des attentats de Paris, dans le XIe arrondissement. A l’écoute des premiers tirs, les gendarmes chargés de sa surveillance ont prévenu l’escorte ministérielle, qui l’a conduit place Beauvau à […]
Vendredi 13 novembre, Manuel Valls a dû être exfiltré en catastrophe de son domicile situé non-loin des bars pris pour cibles par un des commandos terroriste auteur des attentats de Paris, dans le XIe arrondissement. A l’écoute des premiers tirs, les gendarmes chargés de sa surveillance ont prévenu l’escorte ministérielle, qui l’a conduit place Beauvau à 21h40.
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Selon la chronologie des événements rendue publique par le procureur de Paris, François Molins, l’attaque du café La Belle Equipe, qui a fait 19 morts, survient à 21h36. Quatre minutes plus tard, d’après le responsable de la communication du Premier ministre, celui-ci était exfiltré. La vague d’attaques de ce commando avait commencé rue Bichat où les deux premiers établissements, Le Petit Cambodge et Le Carillon, ont été pris pour cible à 21h25.
Comme le précise Médiapart, « les services de sécurité de Manuel Valls ne se sont pas engagés sur la zone où les tirs avaient lieu. Comme le stipule leur règlement, et leurs ordres, ils ont assuré le départ de l’homme politique sans pouvoir prêter assistance aux personnes en danger ».
« Nous avons été dépassés sur tout »
Selon plusieurs témoins, l’arrivée des policiers rue de Charonne s’est fait attendre, alors que la commissariat du XIe arrondissement est situé à 300 mètres seulement de la Belle Equipe. D’après Médiapart, les équipes de policiers sont arrivées dix minutes après le départ des tireurs aux différents restaurants attaqués. La préfecture de Police n’a pas précisé à Mediapart les conditions d’intervention du commissariat du XIe, vendredi soir.
Le commando a fini son expédition funèbre au Comptoire Voltaire, près de la Nation, où l’un des terroristes a déclenché un gilet d’explosifs à 21h40, blessant grièvement deux personnes, et plus légèrement une dizaine. La rapidité d’exécution du commando a dépassé celle de la police, confrontée une vague d’assassinats inédite en plein Paris. « Il va falloir se poser des questions sur les dispositifs d’intervention multi-attentats, conclut un policier parisien interrogé par Mediapart. Nous avons été dépassés sur tout. »
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