Le 11 août dernier, Reda, un jeune français, électricien de profession a été interpellé par la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure). “Après un mois et demi de surveillance” comme le précise BFMTV, il a été arrêté et interrogé à cause d’un projet d’attentat jugé sérieux. Le troisième jour de son interrogatoire dans les locaux de […]
Le 11 août dernier, Reda, un jeune français, électricien de profession a été interpellé par la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure). « Après un mois et demi de surveillance » comme le précise BFMTV, il a été arrêté et interrogé à cause d’un projet d’attentat jugé sérieux.
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Le troisième jour de son interrogatoire dans les locaux de l’anti-terrorisme, il a reconnu avoir voulu commettre un attentat dans une salle de concert française. En mai dernier, il avait séjourné une semaine en Syrie, à Raqqa. Blessé à la jambe lors d’un entrainement, il avait reçu d’un commanditaire, la mission de retourner en France pour y frapper directement.
De retour au pays par un itinéraire détourné (Istanbul – Varsovie – Prague – Amsterdam puis Paris), il n’est inquiété par aucun service de sécurité. Son nom est en effet étranger aux fichiers de la DGSI. C’est suite à l’audition d’un djihadiste espagnol, dans un autre pays de l’UE et grâce à la collaboration des services de police, que le nom de Reda est revenu aux oreilles de la DGSI.
Le suspect a été mis en examen, même s’il n’avait « pas encore choisi de date, ni de lieu de son attentat » et qu’il n’avait « pas encore acheté d’armes« , il dort en prison, depuis le 15 août.
Comme le précise David Thomson, journaliste de RFI, et spécialiste de Daesh, l’attentat dans un concert a déjà été évoqué dans les publications de la mouvance islamiste radicale.
Un homme arrêté soupçonné de préparer 1 attentat contre salle de concert. Option présente ds la propagande jihadiste pic.twitter.com/KLPjkFcm72
— David Thomson (@_DavidThomson) September 18, 2015
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