Le quotidien allemand, Die Welt, publie une interview de l’ex-président démissionnaire de la FIFA Sepp Blatter. Le Suisse évoque des pressions exercées par des dirigeants européens sur leurs représentants pour orienter les votes des Mondiaux de football 2018 et 2022. Nicolas Sarkozy et l’ex-président allemand, Christian Wulf, sont explicitement cités. “Ils ont chacun essayé d’influencer […]
Le quotidien allemand, Die Welt, publie une interview de l’ex-président démissionnaire de la FIFA Sepp Blatter. Le Suisse évoque des pressions exercées par des dirigeants européens sur leurs représentants pour orienter les votes des Mondiaux de football 2018 et 2022. Nicolas Sarkozy et l’ex-président allemand, Christian Wulf, sont explicitement cités.
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« Ils ont chacun essayé d’influencer leurs représentants à la Fifa. C’est pourquoi, aujourd’hui, nous allons avoir une Coupe du monde au Qatar. Ils ont œuvré pour que cela se fasse et ils doivent en endosser la responsabilité », affirme Sepp Blatter.
Les liens entre l’ex-chef de l’État et le président du Paris SG – club qu’il supporte – Nasser Al-Khelaïfï, proche de la famille royale qatari, sont loin d’être confidentiels.
Sans le citer directement, Sepp Blatter n’épargne pas non plus Michel Platini, qui ne se cache pas d’avoir voté pour le Qatar. Le président de l’UEFA avait réclamé la démission du Suisse à la tête de la FIFA à la veille des élections en mai dernier.
Le fameux « déjeuner de novembre 2010 resurgit », écrit Le Figaro. Peu avant le vote d’attribution de la Coupe du monde 2022, Nicolas Sarkozy a reçu à l’Élysée plusieurs représentants qataris et français: l’émir du Qatar, Al-Thani, son premier ministre, Sébastien Bazin – représentant de Colony Capital, alors actionnaire principal du Paris SG -, mais aussi Michel Platini.
Selon une enquête du magazine France Football, publiée en janvier 2015, la question du vote pour le Mondial 2022 a été clairement évoquée lors de ce déjeuner :
« Il a tour à tour été question du rachat du Paris Saint-Germain par les Qataris, d’une montée de leur actionnariat au sein du groupe Lagardère, de la création d’une chaîne de sport pour concurrencer Canal + – que Sarkozy voulait fragiliser -, le tout en échange d’une promesse: que Platini ne donne pas sa voix aux Etats-Unis, comme il l’avait envisagé, mais au Qatar »
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