“Les librairies sont devenues des endroits de regrets et de honte“, commence le New Yorker. Dans un article intitulé “la complainte de l’acheteur de livres“, l’écrivain et journaliste Ken Kalfus rend hommage à tous ces livres qu’il s’est offerts en se disant qu’il allait les dévorer, et qui restent intouchés depuis des années “voire des décennies” […]
« Les librairies sont devenues des endroits de regrets et de honte« , commence le New Yorker. Dans un article intitulé « la complainte de l’acheteur de livres« , l’écrivain et journaliste Ken Kalfus rend hommage à tous ces livres qu’il s’est offerts en se disant qu’il allait les dévorer, et qui restent intouchés depuis des années “voire des décennies” sur les étagères de sa bibliothèque.
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“On achète tous des livres qu’on ne parviendra pas à lire. Ces surplus de livres non lus représentent une partie considérable de la marge de profit de l’industrie littéraire. Les auteurs, les éditeurs et les libraires dépendent d’eux”, continue-t-il.
Choisir d’aider financièrement une librairie plutôt qu’une autre
Ken Kalfus ajoute qu’acheter un livre n’est pas aussi simple que ce que l’on pense : il faut choisir entre un E-Book (le “mal”, mais auquel il succombe quand même de temps en temps), un livre acheté dans une chaîne comme Gilbert Jeune, ou un livre acheté dans une petite librairie indépendante.
“Les amateurs de littérature considèrent les librairies indépendantes comme le seul véritable autel devant lequel il s’agit d’exprimer sa dévotion.”
L’industrie du livre étant de plus en plus bancale, l’auteur a conscience qu’en choisissant une librairie plutôt qu’une autre, il favorisera sa survie économique. Après le fardeau de l’homme blanc, le fardeau de l’acheteur compulsif de romans.
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