Juin 1815, Waterloo, morne plaine. Les armées françaises sont défaites par la coalition des autres puissances européennes. Pour le Premier Empire, cette bataille marque le point final d’une aventure qui aura duré un peu plus de dix ans. Une décennie pendant laquelle Napoléon étendit son pouvoir de l’Espagne à la frontière russe. Le souverain défait […]
Juin 1815, Waterloo, morne plaine. Les armées françaises sont défaites par la coalition des autres puissances européennes. Pour le Premier Empire, cette bataille marque le point final d’une aventure qui aura duré un peu plus de dix ans. Une décennie pendant laquelle Napoléon étendit son pouvoir de l’Espagne à la frontière russe. Le souverain défait sera envoyé en exil sur l’île de Sainte-Hélène, où il finira ses jours six ans plus tard.
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Cette histoire aurait pu prendre un tournant tout autre. Au lendemain de sa défaite, Napoléon avait un souhait : quitter le Vieux Continent pour le Nouveau Monde. L’empereur des Français voyait dans l’Amérique une terre de tous les possibles.
Rapidement, il organise sont départ, sûr que les Anglais le laisseront traverser l’Atlantique. Il rassemble des vivres, des vêtements, des fusils. Les charge sur la frégate La Saale, mouillée en rade de Rochefort.
Aux Etats-Unis, indépendants depuis une trentaine d’années, Napoléon entendait se lancer dans une carrière scientifique. C’est pour cela que l’astrophysicien Arago devait aussi être du voyage.
Problème : la marine anglaise n’a jamais permis au bateau de quitter les côtes françaises. Et avec son barda, Napoléon est transféré à Saint-Hélène.
Une exposition au musée national du château de Malmaison revient sur les traces de ce rêve avorté.
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