“Kant est un crétin“. Dans la petite ville russe de Kaliningrad, sur les débris de la maison de campagne où Emmanuel Kant a passé toute sa vie, s’étendent ces mots. Autour sont aussi dessinés une fleur et un coeur. Malgré des années de promesses pour le restaurer, le bâtiment est aujourd’hui délabré et menace de s’effondrer. […]
« Kant est un crétin« . Dans la petite ville russe de Kaliningrad, sur les débris de la maison de campagne où Emmanuel Kant a passé toute sa vie, s’étendent ces mots. Autour sont aussi dessinés une fleur et un coeur.
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Malgré des années de promesses pour le restaurer, le bâtiment est aujourd’hui délabré et menace de s’effondrer. Quelques beuveries étudiantes s’y déroulent ponctuellement, selon le site Newkaliningrad.
Kaliningrad, ville-hommage… à moitié
A l’époque où le philosophe allemand y habitait, cette ville s’appelait Königsberg et était la capitale de la Prusse-Orientale. Presque totalement détruite pendant la Seconde Guerre mondiale, elle est annexée par l’Union soviétique et devient ensuite cette petite enclave au bord de la mer Baltique que l’on connaît sous le nom de Kaliningrad.
Le graffiti est d’autant plus inhabituel que Kant est devenu une mascotte des habitants russes : une université locale porte son nom, une statue de Kant décore le centre-ville, et les jeunes mariés ont pour habitude de jeter des fleurs sur sa tombe de marbre restaurée.
En janvier 2014, le gouvernement local a proposé la création d’un musée Kant à Kaliningrad, mais les choses n’ont pas réellement connu d’avancée et aucun geste de restauration ou de préservation n’a été constaté sur les lieux.
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