Même lors de la trêve estivale télévisuelle, on continue donc d’entendre parler de Touche pas à mon poste, l’émission présentée par Cyril Hanouna. Après les rumeurs sur une possible refonte de l’émission et d’une nouvelle formule à la rentrée, démenties puis finalement plus trop, l’annonce de nouveaux chroniqueurs et chroniqueuses, c’est le volet de le punition infligée par le CSA de la privation de publicité durant trois semaines qui refait surface.
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13 millions d’euros réclamés
Selon des informations du Canard Enchaîné, Vincent Bolloré, le tycoon breton, patron d’Hanouna, réclame au CSA la somme de 13 millions d’euros. Il s’agit, selon lui, du manque à gagner de C8 – la chaîne qui diffuse TPMP – après la privation de publicité de trois semaines infligée par le gendarme du PAF. Cette décision était intervenue après la diffusion de deux séquences houleuses, l’une avec Matthieu Delormeau, l’autre avec Capucine Anav. La sanction avait immédiatement été jugée « disproportionnée » et « discriminatoire » par la direction de la chaîne, qui avait annoncé réfléchir à des « mesures juridiques appropriées« .
D’après le site Ozap, le CSA a deux mois pour répondre à cette injection bolloréenne. S’il n’obtient pas gain de cause, le tycoon breton n’exclut pas de porter le dossier devant le cConseil d’Etat pour obtenir le remboursement du préjudice estimé. Selon le site spécialisé des médias, le groupe Canal+ a aussi déposé deux recours en annulation le 3 juillet contre les deux sanctions décidées par le CSA. Ils sont actuellement à l’instruction au Conseil d’Etat.
La séquence homophobe de « Radio Baba » bientôt abordée par le CSA
Cette déclaration de Vincent Bolloré n’est pas du tout un hasard de calendrier. Le CSA s’apprête en effet à se prononcer dans le dossier de la séquence jugée homophobe sur TPMP, diffusée fin mai dans l’émission Radio Baba. Selon Ozap, le 19 juillet prochain, le CSA devrait auditionner à ce sujet les patrons de la chaîne ainsi que le rapporteur indépendant ayant instruit l’affaire, avant de prendre une décision dans les quelques jours qui suivent. « C’est une tentative d’intimidation, un gros coup de pression sur le CSA avant qu’il ne se prononce sur ce dossier« , commente un proche du dossier interrogé par le site.
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