La discussion commençait plutôt bien entre Jean-Luc Mélenchon et ce militant qui l’interpelle sur la nécessité d’une union de la gauche en vue de l’élection présidentielle à venir. Mais la patience du candidat de la France insoumise a des limites.
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« Comment voulez-vous mettre votre programme en place s’il n’y a pas une union de la gauche ? C’est une utopie de le penser. Vous n’allez pas passer au second tour ! (…) Nous on vous suit, mais il faut qu’il y ait une union de la gauche (…) On va être obligé nous, de gauche, de faire un choix avec monsieur Macron. »
"A ta section PS va voir si j'y suis"
Quand Jean-Luc Mélenchon croise un manifestant favorable à l’union de la gauche. pic.twitter.com/UiUFZeWw8O— Brut FR (@brutofficiel) March 7, 2017
L’inquiétude des militants face aux sondages
Est-ce l’effet des sondages, qui prévoient en ce moment un Jean-Luc Mélenchon à 12% derrière Benoît Hamon et François Fillon ? Les militants de gauche s’inquiètent, à l’image de cet homme qui interpelle Jean-Luc Mélenchon lors de son déplacement à la manifestation du personnel de la santé hier à Paris.
A la manifestation "Santé, social, services publics" à Paris ! #ManifSanté avec l'interne en médecine Sabrina Ali Benali. pic.twitter.com/UVnlI0cyRE
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) March 7, 2017
Après une petite pique ironique sur l’impossibilité de prévoir les résultats du premier tour, Jean-Luc Mélenchon s’explique : « Je suis d’accord. Mais pas au point de brader nos idées.« . Avant de rebondir sur la question des retraites pour justifier ses positions, lui qui tient à la retraite à 60 ans et 40 annuités, qui dans les faits n’existe déjà plus vraiment et sur laquelle de nombreuses voix au Parti Socialiste souhaitent revenir en mettant en place une retraite par points.
Les négociations entre Hamon et Mélenchon n’ont rien donné
La discussion entre Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon n’a en effet abouti à aucun accord entre les deux candidats. Malgré le risque de voir les deux candidats de gauche se faire sortir dès le premier tour de l’élection pour laisser Emmanuel Macron face à Marine Le Pen au second tour.
Français de gauche, vous n'avez plus rien à faire avec le PS.#FranceInsoumise https://t.co/6KfedrP1OO
— 😁 (@Daniel_HVA) February 27, 2017
« Va voir si j’y suis »
Mais Jean-Luc Mélenchon est tenace et n’apprécie pas forcément qu’on remette en cause ses choix. La manifestation continue, lui décide de passer à autre chose, pas le militant. Militant que Jean-Luc Mélenchon va finalement envoyer paître : « à ta section PS, va voir si j’y suis !« . Les militants ne sont apparemment pas les seuls à être tendus par les sondages.
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