L’indéboulonnable Kim Jong-Un affirme encore un peu plus profondément son pouvoir absolutiste en Corée du Nord. Ce 29 juin, le jeune leader de 33 ans a été élu par l’Assemblée suprême du peuple (ASP, l’organe législatif du pays) à la tête d’un nouvel organe de gouvernement, au titre tout aussi ronflant : la Commission des affaires de l’Etat.
Selon le président de l’ASP, cette élection témoigne de « la foi inébranlable et la volonté à toute épreuve de tous les fonctionnaires et habitants du pays de soutenir Kim Jong-Un (…) au plus haut poste de la RPDC » (République populaire et démocratique de Corée).
https://www.youtube.com/watch?v=zO1X4O85ULI
Son grand-père avait été nommé « président éternel »
Cela fait de Kim Jong-Un le chef suprême de la Corée du Nord – soit l’équivalent du titre de « président de la République » donné à Kim Il-Sung en 1972. Mais on ne badine pas avec les superlatifs en Corée du Nord – le titre de « chef suprême » rappelle, dans le monde contemporain, celui de « Guide Suprême » utilisé en Iran (une théocratie) pour désigner le plus haut représentant politique et religieux.
Encore une marche et l’omnipotent et ventripotent leader coréen pourra être nommé « président éternel », comme son grand-père en 1994. Le Parti juchéen de France (dont on ne sait s’il s’agit d’une vaste fumisterie ou s’il existe vraiment), n’a toujours pas réagi.
https://www.youtube.com/watch?v=n-uwVfgksGY