La xénophobie, ça crée des liens. Après s’être comparée à Donald Trump, notamment sur sa politique d’immigration, Marine Le Pen rêve aujourd’hui de le rencontrer. C’est du moins ce qu’on murmurait dans son entourage en marge des “Estivales de Marine Le Pen” qui se tenaient à Fréjus les 17 et 18 septembre.
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À l’occasion de ces universités d’été du FN durant lesquelles l’unique candidate du parti a lancé sa campagne, on a tenté de donner une légitimité internationale à Marine Le Pen. Vladimir Poutine, Donald Trump, la présidente du parti ferait actuellement des pieds et des mains pour rencontrer les deux leaders.
En ce qui concerne Donald Trump, Ludovic de Danne, conseiller aux affaires européennes, serait son allié clé dans la prise de rendez-vous. Comme le rapporte Le Parisien, un cadre frontiste assure qu’il a “des amis en commun et des liens depuis des années avec les équipes de Trump”. Un autre a déjà pensé au calendrier: “On voudrait faire ce déplacement après l’élection de Trump”, soit après les élections américaines, le 8 novembre prochain. Reste à savoir si le candidat Républicain souhaite lui aussi rencontrer la figure de l’extrême droite française.
Marine Le Pen trop extrême pour Donald Trump ?
Trump tente d’apaiser son discours. à moins de deux mois de la présidentielle américaine, il n’est plus question de traiter les mexicains de criminels ou de punir les femmes qui avortent. Le candidat républicain présente désormais des excuses et rougit de rencontrer Matteo Salvini, le leader de la Ligue du Nord, parti d’extrême droite italien. À tel point qu’il avait prétendu ne pas le connaître quelques jours après leur entretien.
Terrifié à l’idée de finir en “looser” Trump lisse son discours, et chouchoute son électorat. Faisant même l’effort de reconnaître que Barack Obama est bel et bien né aux États-Unis. Pas sûr, donc, que rencontrer la candidate frontiste soit la meilleure idée en termes de communication.
Quant à Vladimir Poutine, que Le Front National connaît bien selon Médiapart, un élu frontiste affirme au Parisien que la question n’est pas “si” elle va le rencontrer, mais “quand”. En voilà un qui n’a que faire de polir son discours, alors que son parti vient de remporter les élections législatives (à l’aide de quelques bourrages d’urnes).
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