« Le journal ne roule pour personne ». C’est ainsi qu’a réagi Renaud Dély, directeur de la rédaction de Marianne suite aux révélations du Canard Enchaîné. Dans son édition du mercredi 19 avril, le Palmipède révèle que Joseph Macé-Scaron, l’ancien directeur de la rédaction de l’hebdomadaire est l’une des plumes de François Fillon depuis quelques semaines.
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Un « engagement purement individuel »
La Une du 19 avril 2017 est à consulter ici :https://t.co/16aViZsbqW
— Le Canard enchaîné (@canardenchaine) April 18, 2017
« Cet engagement purement individuel, dont il n’avait pas informé la direction de Marianne, ne saurait rejaillir d’une façon ou d’une autre sur la collectivité de notre journal et sur sa réputation d’indépendance », assène Renaud Dély sur le site de Marianne, qui précise que Joseph Macé-Scaron « n’exerce plus aucune responsabilité exécutive depuis le mois de mai 2016 » qu’il « n’a plus aucune influence sur la ligne éditoriale » depuis un an. Il y a un mois, il a informé « le directeur de la publication de sa volonté de quitter l’entreprise » et il « a cessé de publier la chronique hebdomadaire qu’il avait conservée ». On apprend également qu’il ne possède plus son titre honorifique de « président du comité éditorial » de l’hebdomadaire.
« Notre journal n’a pas ménagé ses efforts pour enquêter sur les affaires et les mensonges de François Fillon. Les nombreux articles et les multiples couvertures que nous avons consacrés au naufrage éthique du candidat de la droite sont là pour témoigner que nous n’avons manifesté aucune indulgence à son endroit », souligne Renaud Dély.
Il insiste enfin sur le fait que Marianne a fait preuve « du même professionnalisme et de la même intransigeance pour évoquer les autres candidats. »
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