Ce mercredi 18 janvier, le président Obama a gracié la lanceuse d’alerte Chelsea Manning après sept ans de détention. Suite à cette annonce, nombreux étaient ceux à attendre une déclaration sur le sort d’Edward Snowden, exilé à Moscou depuis 2013.
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Edward Snowden, justicier 2.0
Ancien consultant pour la NSA, une branche du service de renseignement américain, Edward Snowden a confié des informations et des documents top secrets au Guardian et au Washington Post. On pouvait notamment y lire que les États-Unis espionnaient une bonne partie du monde via la NSA : les citoyens américains et étrangers mais également l’Union européenne, des ambassades occidentales…
Se faisant, il entachait sérieusement la réputation des États-Unis mais également celle du président Obama, dont le slogan avait alors été détourné en « Yes We Scan ».
Deux ans d’asile supplémentaires
Maria Zakharova, directrice de l’information et de la presse du ministère des affaires étrangères de Russie, annonçait hier via son porte-parole que Snowden se voyait accorder deux années supplémentaires d’asile en Russie.
Il milite depuis longtemps, soutenu par de nombreuses organisations (commission Church, Amnesty International, American Civil Liberties Union, célébrités…) pour le pardon du président Obama. Cependant, n’étant pas apparu dans la liste de pardons publiée mardi, ses chances semblent être considérablement réduites…
Quand il a été demandé à Josh Earnest, secrétaire de presse de la Maison Blanche, pourquoi Snowden et Manning étaient traités différemment, la réponse était claire : des documents dévoilés par les deux lanceurs d’alerte, ceux d’Edward Snowden sont considérés comme « beaucoup plus sérieux et dangereux » que ceux de Chelsea Manning.
Quelques heures plus tard, Snowden remerciait le président américain via Twitter d’avoir libéré Chelsea Manning.
Let it be said here in earnest, with good heart: Thanks, Obama. https://t.co/IeumTasRNN
— Edward Snowden (@Snowden) 17 janvier 2017
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