Le cinéaste franco-polonais est à nouveau dans la tourmente. Une troisième femme accuse Roman Polanski d’agression sexuelle en 1973, alors qu’elle était encore mineure. Apparue lors d’une conférence de presse à Los Angeles sous le nom de Robin, la femme blonde a affirmé avoir été « abusée sexuellement » à 16 ans, par le réalisateur de Rosemary’s baby.
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« Le lendemain, j’ai dit à une amie ce que M. Polanski m’avait fait, s’est-elle exprimée en lisant une déclaration. Mais à cette seule exception près, la raison pour laquelle j’ai gardé cela pour moi, c’est que je ne voulais pas que le père fasse quelque chose qui aurait pu l’envoyer en prison pour le reste de sa vie« , a-t-elle précisé. Selon son avocate, Gloria Allred, l’agression se serait déroulée dans le sud de la Californie.
L’accusa di Robin: « A 16 anni violentata da Roman Polanski » https://t.co/j6UsYpaL9n pic.twitter.com/g22kuAXAmX
— Adnkronos (@Adnkronos) 16 août 2017
L’avocate, spécialisée dans les affaires d’agressions sexuelles, a également représenté Charlotte Lewis, en 2010. L’actrice britannique a, elle aussi, accusé Roman Polanski de l’avoir forcée à avoir une relation sexuelle lorsqu’elle avait 16 ans.
Une accusation qui fait écho à une autre affaire
Mais c’est un rebondissement dans l’affaire qui poursuit le réalisateur depuis 40 ans qui a poussé Robin a parler, plus de quatre décennies après les faits. Roman Polanski est toujours poursuivi pour le viol de Samantha Geimer en 1977.Mais cette dernière a récemment demandé à la justice américaine l’arrêt des poursuites.
Le réalisateur est accusé d’avoir drogué la jeune fille, alors âgée de 13 ans, puis de l’avoir violée au domicile de Jack Nicholson, à Los Angeles, en 1977. À l’époque, le réalisateur avait reconnu avoir eu des relations sexuelles illégales avec l’adolescente. En échange, le juge avait accepté de ne pas retenir d’autres chefs d’inculpations plus graves, notamment le viol avec fourniture et usage de drogue.
Mais malgré l’accord juridique et la promesse du juge de ne pas l’incarcérer au-delà de la peine de 48 jours déjà purgée, le metteur en scène du Pianiste avait fui pour la France en 1978. Depuis, l’affaire plane sur la carrière du cinéaste, jalonnée de récompenses prestigieuses. Il a notamment dû renoncer à présider la cérémonie des Césars 2017 face à la polémique et à l’appel au boycott.
Merci à @AAzoulay et @laurossignol de réagir à annonce de Roman Polanski en Président des #Cesar2017 . #BoycottCesar #Cultureduviol pic.twitter.com/Nfkzhz3TPl
— Alice Coffin (@alicecoffin) 18 janvier 2017
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