Qui n’a jamais entendu ses parents prononcer cette phrase : « couche-toi avant minuit, les heures comptent double » ? En effet, il n’est pas nouveau que les troubles du sommeil provoqueraient des effets négatifs sur notre métabolisme.
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Un risque accru pour la maladie d’Alzheimer
Une nouvelle étude, réalisée par l’Université Polytechnique des Marches (Italie) a mis en exergue les dangers du manque de sommeil sur le cerveau. Pour cette analyse, ils ont comparé deux groupes de souris : le premier, autorisé à dormir autant qu’il le souhaitait et le second privé de sommeil durant cinq jours d’affilée.
Et les résultats sont catégoriques : le manque de sommeil augmente les risques de maladie d’Alzheimer et de troubles neurologiques. En effet, passé minuit, le cerveau tend à « manger » ses propres synapses, ainsi que les cellules usées. Michele Bellesi, neurologue et membre de l’équipe de recherche universitaire, déclare à ce propos : « Nous montrons pour la première fois que des portions de synapses sont littéralement dévorées par les astrocytes à cause du manque de sommeil ».
Le sport comme solution ?
De son côté, CNN s’est intéressé à l’effet du sport sur le sommeil. La psychologue clinicienne Kelly Glazer Baron affirme : « Il y a de plus en plus de recherches qui prouvent que l’exercice physique peut réduire l’insomnie ».
Shawn Youngstedt, chercheur à l’université d’Arizona, reconnaît que le sport est moins efficace à court terme que les somnifères. Mais si l’on jette un œil à la liste des effets secondaires et négatifs sur le corps humain, le choix est vite fait… Concrètement, il affirme que la prise de ces pilules équivaut à fumer un paquet de cigarettes par jour.
Concernant la dernière étude, il reste à savoir si les effets sur le cerveau sont irréversibles. En attendant, tâchons de ne pas oublier que le sommeil est tout aussi vital que se nourrir ou s’hydrater.
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