Pris par la patrouille. Depuis mai 2016, 14 sénateurs français ont été sanctionnés financièrement à cause de leur absentéisme répété. C’est l’une des nouvelles règles instaurés par la Chambre Haute du Parlement français, le Sénat. Mais pour certains, la pilule a du mal à passer. Gérard Collomb par exemple, le sénateur-maire de Lyon, s’en est ému, cité par l’hebdomadaire Le Point :
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« Mes revenus sont plafonnés, je ne touche donc rien en tant que maire de Lyon et président de métropole, je suis donc tombé à 4 000 euros par mois. »
« Un vrai cauchemar »
Là où le bât blesse, dans cette déclaration, c’est lorsqu’elle est agrémentée d’un commentaire expliquant que la situation ressemble à « un vrai cauchemar », pour ce soutien de longue date d’Emmanuel Macron. Sans dire le mot, il juge ces décisions populistes et s’en inquiète fortement :
« Dans ces conditions, on n’aura bientôt plus comme sénateurs que des mauvais, des apparatchiks de partis et des retraités. »
Rappelons que Gérard Collomb, 69 printemps, a été député de 1981 à 1988, sénateur depuis 1999, maire d’arrondissement puis maire de Lyon depuis 2001 et président de la métropole depuis 2015. Sans juger de sa qualité, cela fait quand même deux critères sur trois de remplis.
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