Pour le directeur du FBI, ça valait le coup. Plus d’1,3 million de dollars – soit 1,15 millions d’euros – pour avoir accès aux informations de l’iPhone d’un des auteurs de l’attentat de San Bernardino, qui a fait quatorze morts en décembre 2015.
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Sans dire le chiffre précis, James Comey a affirmé, lors du Aspen Security Forum à Londres, que l’opération avait coûté très cher au FBI. « A coup sûr, davantage que ce que je vais gagner jusqu’à la fin de ce poste, dans sept ans et quatre mois. » Les médias ont fait le calcul sachant que son salaire mensuel est de 14 900 dollars.
Le bras de fer entre Apple et le FBI
La police fédérale américaine a donc finalement déchiffré cet iPhone en faisant appel à des hackers, après des semaines de bras de fer avec Apple. Souvenez-vous, pendant des semaines, le FBI avait fait pression sur le géant de la technologie pour accéder au contenu chiffré, du téléphone professionnel de Syed Farook, l’un des deux tueurs de San Bernardino.
Le patron d’Apple avait refusé de créer un logiciel pour contourner la sécurité de ses produits, c’est à dire de mettre en place une « porte dérobée », un accès secret à l’appareil, comme l’explique Libération. Tim Cook craignait que la police n’en reste pas là et que cette technologie soit utilisée dans bien d’autres cas. Finalement, ça a coûté cher mais le FBI s’est débrouillé sans Apple.
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