Suite à notre enquête, l’animateur s’est exprimé mardi à Paris.
Dans une conférence de presse surréaliste, Jean-Marc Morandini a réagi à l’enquête des Inrockuptibles sur sa série « Les Faucons ». Il a fustigé, moins d’une semaine après l’attentat de Nice, « un assassinat public« , « où tout le monde participe sans preuves« .
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La vidéo ci-dessous n’est pas la nôtre puisque la journaliste des Inrocks s’est vu refuser l’entrée: « Il ne veut personne de votre titre », lui a-t-on expliqué.
Loin de reconnaître les faits étayés dans l’enquête des Inrockuptibles, dont le second volet sort demain en kiosque, il a simplement avoué « des maladresses » de sa part. « Nous sommes une petite société de prod’ », ajoute-t-il.
Marc-Olivier Fogiel « maître chanteur »
Plutôt que s’attarder sur ce qu’il entend par « maladresses« , Jean-Marc Morandini a consacré l’essentiel de sa conférence de rédaction à dénoncer le « chantage » dont il se dit victime. Marc-Olivier Fogiel serait, selon lui, le « maître chanteur » : « pour faire simple, j’arrêtais de parler de ses mauvaises audiences où il faisait sortir dans la presse des saloperies sur moi ».
En guise de démonstration, l’animateur a raconté que Fogiel est l’associé de Mathieu Pigasse (propriétaire des Inrocks), dans le site « Les Jours »… Puis a dénoncé pêle-mêle, le rôle de Mathieu Delormeau et de « son ami » Chris Bieber, un jeune acteur porno. Il a également réitéré son intention de porter plainte, non seulement contre Les Inrocks et la journaliste Fanny Marlier, qui a signé l’article, mais aussi contre Marc-Olivier Fogiel, Mathieu Delormeau et Chris Bieber.
Jean-Marc Morandini a terminé en remerciant ses patrons pour leur confiance, notamment Arnaud Lagardère et Vincent Bolloré, avant de finir par un menaçant: “Je suis corse et chez moi, il y a deux choses sacrées c’est l’honneur et la famille. Ils ont piétiné ces valeurs… Et ça, je ne l’oublierai jamais.«
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